Clap de fin pour les gardiens d'avel !!
Actualité publié le 08/04/2025
C’est avec beaucoup d’émotion que je vous annonce l’arrêt de mon élevage.
Élever a été pour moi une aventure extraordinaire, faite d’amour, de passion, de nuits blanches, de joies immenses, et surtout de rencontres humaines et canines inoubliables. Voir naître mes chiots, les accompagner dans leurs premiers jours, puis les confier à des familles aimantes, a été un vrai privilège.
Mais aujourd’hui, je ressens le besoin de mettre un terme à cette activité, tant que je peux le faire en paix, avec fierté et gratitude. Pourquoi ? Parce que je ne me reconnais plus dans le monde de l’élevage tel qu’il évolue. Et plus largement, je ne me retrouve plus dans la manière dont notre société considère désormais le chien.
Le chien est devenu un produit de consommation. Une mode. On choisit une race comme on choisirait un sac ou un canapé. On suit les tendances vues sur les réseaux sociaux, sans comprendre les besoins réels de l’animal, sans respecter ce qu’il est vraiment. Des races entières sont victimes de cette mode éphémère, créant de mauvaises adoptions, de déceptions pour les humains comme pour les chiens. Le respect du vivant, de la nature, de l’instinct, laisse peu à peu la place à des modes, à des cases à cocher ...
À côté de ça, les marchands de chiens, les usines à chiots, les pseudos éleveurs qui exploitent la détresse des gens ou l’ignorance pour vendre toujours plus, toujours plus vite, prennent de plus en plus de place.
Et pendant que les vrais passionnés luttent pour bien faire, on nous noie sous des réglementations toujours plus absurdes, des injonctions contradictoires, des jugements rapides sur les réseaux, des dérives commerciales, d'ego et de superficialité et une méfiance généralisée qui finit par étouffer la passion.
Et puis il y a cet anthropomorphisme, de plus en plus présent : on projette sur les chiens nos émotions, nos névroses, nos besoins humains, en oubliant qu’un chien reste un animal, avec son langage, ses instincts, ses besoins propres. À force de vouloir en faire des bébés humains ou des extensions de nous-mêmes, on oublie de les aimer pour ce qu’ils sont vraiment.
Je préfère donc tourner la page aujourd’hui, tant que je peux le faire avec le cœur rempli de souvenirs positifs, plutôt que de m’aigrir ou de m’adapter à un monde auquel je n’adhère plus.
Merci à toutes les familles formidables qui ont accueilli mes chiots avec amour et respect. Merci aux amis du monde canin avec qui j’ai partagé cette passion sincère. Merci à ceux qui m’ont soutenue, qui ont compris mon approche, et qui m’ont fait confiance. Merci à Jean Louis Cocquempot et Stefann Withard qui savent pourquoi
Mon élevage s’arrête, mais mon amour pour les chiens, lui, restera intact, et il n'est pas exclu qu'un jour la passion reprenne le dessus
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Élever a été pour moi une aventure extraordinaire, faite d’amour, de passion, de nuits blanches, de joies immenses, et surtout de rencontres humaines et canines inoubliables. Voir naître mes chiots, les accompagner dans leurs premiers jours, puis les confier à des familles aimantes, a été un vrai privilège.
Mais aujourd’hui, je ressens le besoin de mettre un terme à cette activité, tant que je peux le faire en paix, avec fierté et gratitude. Pourquoi ? Parce que je ne me reconnais plus dans le monde de l’élevage tel qu’il évolue. Et plus largement, je ne me retrouve plus dans la manière dont notre société considère désormais le chien.
Le chien est devenu un produit de consommation. Une mode. On choisit une race comme on choisirait un sac ou un canapé. On suit les tendances vues sur les réseaux sociaux, sans comprendre les besoins réels de l’animal, sans respecter ce qu’il est vraiment. Des races entières sont victimes de cette mode éphémère, créant de mauvaises adoptions, de déceptions pour les humains comme pour les chiens. Le respect du vivant, de la nature, de l’instinct, laisse peu à peu la place à des modes, à des cases à cocher ...
À côté de ça, les marchands de chiens, les usines à chiots, les pseudos éleveurs qui exploitent la détresse des gens ou l’ignorance pour vendre toujours plus, toujours plus vite, prennent de plus en plus de place.
Et pendant que les vrais passionnés luttent pour bien faire, on nous noie sous des réglementations toujours plus absurdes, des injonctions contradictoires, des jugements rapides sur les réseaux, des dérives commerciales, d'ego et de superficialité et une méfiance généralisée qui finit par étouffer la passion.
Et puis il y a cet anthropomorphisme, de plus en plus présent : on projette sur les chiens nos émotions, nos névroses, nos besoins humains, en oubliant qu’un chien reste un animal, avec son langage, ses instincts, ses besoins propres. À force de vouloir en faire des bébés humains ou des extensions de nous-mêmes, on oublie de les aimer pour ce qu’ils sont vraiment.
Je préfère donc tourner la page aujourd’hui, tant que je peux le faire avec le cœur rempli de souvenirs positifs, plutôt que de m’aigrir ou de m’adapter à un monde auquel je n’adhère plus.
Merci à toutes les familles formidables qui ont accueilli mes chiots avec amour et respect. Merci aux amis du monde canin avec qui j’ai partagé cette passion sincère. Merci à ceux qui m’ont soutenue, qui ont compris mon approche, et qui m’ont fait confiance. Merci à Jean Louis Cocquempot et Stefann Withard qui savent pourquoi
Mon élevage s’arrête, mais mon amour pour les chiens, lui, restera intact, et il n'est pas exclu qu'un jour la passion reprenne le dessus